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Parcours d'écrivain
1 juin 2007

Etre auteur inconnu

Quand on est inconnu

Presque deux ans que j'ai commencé l'aventure littéraire. J'en ai découvert des choses intéressantes ! Par exemple, ce n'est pas parce qu'on a la chance d'être choisi par un grand éditeur qu'on va vendre des milliers de livres ... que nenni ! On en vendra 300 ou 400, guère plus. Le problème est que les éditeurs en impriment environ 4000 pour les distribuer à tous leurs points de vente, mais qu'inconnu, personne n'achète votre livre, ou presque. Alors finalement, je suis contente de mon parcours, car je n'ai peut-être vendu principalement que sur le plan régional, mais quel succès ! Il faut dire que "deux hommes pour mon anniversaire" a su trouver son public, les comédies sentimentales sont lues par une certaine catégorie de lectrices et elles en redemandent. Par exemple, cultura vendait deux de mes livres par semaine quand il était en boutique, alors je me dis que si mon ouvrage avait été diffusé sur le plan national, il se serait très bien vendu; mais un petit éditeur ne peut pas se permettre d'imprimer 4000 livres, il y aurait trop de pertes, et ce serait la faillite garantie pour lui.

En tout cas, bravo à ceux qui continuent d'écrire sans assurance de publication. Surtout ne pas se prendre la tête et penser que tout le monde aura du succès un jour. Non, non, non, l'important est d'être heureux dans la voie qu'on s'est choisie, qu'importe le nombre de ventes, c'est vraiment un détail.

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Commentaires
F
C'est tout à fait vrai, le monde de l'édition est une autre dimension, et il devrait rester loin derrière les malheureux petits auteurs qui essaient de trouver quelques lecteurs.<br /> Même en décrochant un contrat chez un grand éditeur, on ne sera pas "arrivé " pour autant. Quel parcours du combattant ! Mais bon... écrire prend du temps sans qu'on y laisse trop de plumes (sans jeu de mots)
J
C'est toujours comme ça, pour les écrivains débutants ! Je connais bien ce problème, pour vivre les mêmes angoisses. Je pense que l'on écrit d'abord pour soi, pour se faire plaisir, ou pour pousser une réflexion. Etre édité relève d'un autre parcours, d'une autre dimension. <br /> Les grands éditeurs lisent les manuscrits, mais en retiennent peu, si peu ! Cependant, que suis convaincu, qu'il faut persévérer et toujours tenter de s'améliorer, encore et encore. Il est normal de se remettre en question régulièrement si l'on souhaite atteindre un public large. Les éditeurs seront alors au rendez-vous.<br /> <br /> Mon premier ouvrage est lui aussi resté confidentiel, il ajuste flatté mon ego. C'était un premier pas dans ce monde sans pitié. Le second attend encore une réponse, que j'ose espérer favorable. Une attente longue, mais appréciable. Jusqu'à ce que la totalité des réponses soient négatives, je peux encore me penser un peu écrivain. Pour le reste, le choix de notre devenir appartient aux lecteurs !<br /> <br /> Cela ne me décourage nullement et mon second romans est en cours de rédaction.
F
Il ne faut pas perdre de l'esprit qu'on est jamais mieux servis que par soi-même. On vendra toujours mieux sa prose parce qu'on y croit et qu'on y a mis du coeur. Je le vois bien avec les commerciaux qui tentent de nous vendre des ouvrages dans les écoles. Ils connaissent le produit superficiellement de par ce qu'on leur en a dit. Moi, avec mon oeil de professionnelle, je vois tout de suite si l'ouvrage va me convenir et cela, les commerciaux ont du mal à l'admettre. Si j'avais en face de moi l'auteur véritable, il me convaincrait sans doute avec d'autres arguments, car il avait une idée en tête en frabriquant son livre.
A
Là est bien la question !<br /> Et pourtant, ça me paraît être un paradoxe inévitable. Si l'on aime écrire, si l'histoire qui est sortie de notre cerveau enfièvré nous tient à coeur, si nous voulons la faire connaitre, il faut bien à un moment donné se mettre en avant, et donc en quelque sorte se vendre soi-même.<br /> C'est en cela que l'idée de l'éditeur qui prend en charge "ce sale boulot" est confortable. Et si difficile cependant à obtenir.<br /> Ah que la vie est donc compliquée ! Il faut toujours se débrouiller par soi-même...<br /> Et bien débrouillons-nous !
F
Mon éditeur est parisien mais ne travaille qu'avec la région de l'auteur, sauf exception. La plupart des petits éditeurs font cela. Vendre un livre, c'est facile avec du culot, du temps, de l'énergie. Le problème est qu'il faut savoir si on veut devenir commercial ou écrivain, ce n'est pas trop compatible. J'ai vendu pas mal de livres, mais n'importe quel auteur peut le faire. Le cri de guerre : séduction !!!!
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