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Parcours d'écrivain
30 décembre 2006

Diffusion modeste

La diffusion à petite échelle

Prendre un diffuseur pour un éditeur revient très cher parce que cela fait un intermédiaire de plus et que celui-ci est très exigeant sur la quantité de livres. Pour être diffusé au niveau national, il faut imprimer des centaines de livres par région, sans être certain de les écouler. La prise de risque est trop importante pour une petite maison , ce qui explique qu'elle se contente de sa région.  Il faut savoir aussi que ce n'est pas parce qu'on décroche un contrat chez un grand éditeur que l'on vendra des milliers de livres, la plupart du temps, quelques centaines au plus. Sans publicité, rien ne se vend, à moins d'avoir créé quelque chose de remarquable qui sortira du lot et que tout le monde s'arrachera. Je pense notamment à l'excellente BD belge "Les femmes en blanc", qui a commencé sa vie en auto-édition; vu l'originalité et la qualité des ouvrages, le succès ne pouvait être qu'assuré.

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Commentaires
F
Une force? Comme la question est étrange !<br /> Pour moi, publier un livre,c'est comme proposer un produit qu'on a conçu amoureusement, qu'on a travaillé et retravaillé, tout simplement. Quand Peugeot sort une nouvelle voiture, il a envie de la vendre : l'écrivain a envie d'être lu.<br /> Sinon, à quoi ça sert ? Celui qui écrit pour évacuer une dépression ou un mal de vivre se satisfera peut-être de son auto-lecture, et encore ! C'est sans doute le cas où le fait d'être lu sera "sauveur" pour lui.<br /> Je l'ai déjà dit, je considère l'écriture comme un travail,pardonnez-moi d'être si terre à terre... Quand je conçois un roman, une nouvelle, je réfléchis au plan, aux personnages, je ne fais rien au hasard et au gré de ma fantaisie. Je pense "schéma" avant de passer à l'écriture proprement dite. Quand je lis les autres, je décortique leur jeu, leur façon d'amener leur histoire à terme, avec les rebondissements nécessaires et j'étudie leur style d'écriture. C'est devenu pour moi un régal, une lecture dix fois plus intéressante. Je bâtis mon livre comme un architecte bâtit un immeuble, tout est technique, calculé, j'ai presque envie de dire "chronométré" car je prévois aussi le nombre de pages. Vous devez faire les gros yeux et vous demander où est la place de l'imaginaire, de la création, de l'art ?<br /> Elle vient ensuite. Quand mon plan est établi, chapitre après chapitre, je me lance dans l'écriture proprement dite et je noircis les feuilles au gré de mon imagination. Ce sont les dialogues qui crééront l'ambiance du roman. Il est là le régal pour l'écrivain : faire vivre ses personnages, leur donner une âme. <br /> J'admire les poètes, eux sont des vrais créateurs de mots, ça, je ne sais pas faire, mais je ne les envie pas car ce sont des doux rêveurs qui ne maîtrisent pas leur vie; elle leur échappe à force de vouloir accéder au beau, à l'irréel. Oups ! J'espère que vous n'êtes pas poète !
G
En parcourant votre blog, cette question m'est venue : quelle est la force qui vous pousse à faire publier vos livres ?
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